La pratique artistique d’Aïda Vosoughi consiste en des projets à long terme. Pendant plus d'une décennie, ses projets étaient inspirés par la littérature, et la tradition picturale de la région aujourd'hui connue comme le Moyen-Orient. Derrière ce langage métaphorique, les enjeux sociopolitiques étaient toujours au cœur de ses projets.

Au cours des trois dernières années, ses recherches se sont concentrées sur la notion de paysage en arts actuels. Elle se penche sur le paysage dans un contexte historique et changeant. Le paysage n’est plus des cadres de peintures sur un mur, il est, plutôt, un élément en mouvement et en transformation continuel. À travers de multiples phases de recherches, elle tente d'explorer les liens entre les changements de paysage avec l'histoire, la géopolitique, le colonialisme, le déplacement et l'économie. Ses projets tentent de montrer comment les activités humaines ont des impacts durables sur l’environnement et la qualité de vie de toutes les espèces, incluant les êtres humains. Elle s’intéresse à étudier les impacts de ces activités sur le futur de l’anthropocène et l’émergence de nouveaux paysages. En utilisant une variété de médiums et un langage poétique elle créé de récits semi-fictifs qui ont toujours un pied dans la réalité. La transformation, l'ombre et la lumière, la superposition sont des éléments importants qui reviennent souvent dans son travail.

D’origine iranienne, elle vit et travaille à Montréal depuis 2014. Elle détient un baccalauréat en arts visuels et elle complète, présentement, une maitrise en arts visuels et médiatiques à l’UQAM.